Je suis tombé sur ce livre, et ce que j'y ai trouvé est très très trèèèèèèèès intéressant. Je suis désolé mais j'ai peu de temps en ce moment pour vraiment fouiner, mais j'ai lu un résumé et je suis sûr à 100% que ce livre a un ENORME (comme ma . . . ) rapport avec le MDI. Pour preuve, ce résumé du livre :
Le genre culmine avec la parution, en 1988 (1994 en France), de L’Alchimiste de Paulo Coelho, rapidement devenu un best-seller international23. Ici, la quête de soi se confond avec celle d’un trésor enfoui au pied des pyramides pour lequel Santiago, le berger andalou, abandonne ses brebis et entreprend le voyage. Tout y est : l’âme du monde, le guide spirituel Melchisedech le grand-prêtre, le passage par les trois religions et la science dont il faut opérer la transmutation, la légende personnelle et l’univers qui y conspire par les signes qu’il donne et qu’il faut apprendre à déchiffrer. Le texte lui-même est truffé d’un symbolisme de base sans doute destiné à entraîner le lecteur au décodage des signes que lui adresse le grand livre de l’univers. À n’en pas douter, le public adore. Et le genre ne manque pas de références. Les comparaisons avec Le Petit Prince ou Jonathan Livingstone le Goéland sont bien entendu légion. Mais, au-delà, on remarque que l’on se situe dans un mode d’écriture fortement inspiré par la tradition religieuse chrétienne et par une forme prémoderne d’écriture du roman. L’usage de la parabole, par exemple, en est caractéristique, tandis que la forme biographique renvoie à la fois à l’hagiographie et à la casuistique24. Mais on pense surtout au roman médiéval, caractérisé par son ambition allégorique, que les auteurs marient les registres narratif et argumentatif comme dans les gloses moralisantes des moines blancs de la Quête du saint Graal, qu’ils utilisent des personnages allégoriques comme dans Le Roman de la Rose ou tentent une écriture cryptée où la visée didactique se dissimule sous un discours symbolique. Les auteurs de l’époque, ne l’oublions pas, sont « des clercs formés à l’exégèse et au jeu savant des “quatre sens de l’Écriture”, et ne craignent pas d’appliquer cette même technique au domaine profane, à la manière des exempla des prédicateurs25 ». Quoi qu’il en soit, et si l’on considère que le roman a accédé à la modernité en se détachant de cette ambition allégorique, il n’est donc pas innocent que L’Alchimiste soit qualifié, sur la quatrième de couverture de son édition de poche, de « conte philosophique ». D’ailleurs, la référence médiévale n’échappe à aucun lecteur, qui comprend très bien que le récit construit une analogie entre la quête du trésor et celle de sa propre réalisation spirituelle et chez qui la référence au Graal est immédiate26.
Les référence au MDI ne manquent pas, Melchi, le code a déchiffrer, la recherche de soi même "Melchisedech le meilleur de vous même". . .Il y a aussi les pyramides et les chameaux comme dans l'intro du WTC 35
Un autre Résumé un peu plus complet